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Revue Fedora 32 Workstation - Tux en eaux troubles

La saison printanière se poursuit. Nous allons maintenant embarquer dans un voyage Fedora. Si vous avez suivi mes tirades au cours des dernières années, vous aurez probablement remarqué que j'ai réussi à trouver un semblant de productivité raisonnable avec Fedora, bien qu'après de lourdes modifications et ajustements. Vous pouvez bien sûr goûter à ces expériences en lisant mes critiques - Fedora 29, Fedora 30 et enfin l'article d'antan sur Fedora 31.

Il y a beaucoup plus, mais je suis sûr que si vous voulez, vous trouverez le matériel. Quoi qu'il en soit, sur mon ordinateur portable de test à huit démarrages, j'ai installé les versions 30 et 31, et généralement, j'opterais pour une mise à niveau in vivo. Mais je voulais repartir de zéro et avoir une idée de la façon dont le système se comporte au naturel, sans aucune trace de mes années de polissage et de finition. Alors c'est parti.

Séance en direct

Commençons par la séquence de démarrage - comparez-la à mes critiques Xubuntu, Kubuntu, Ubuntu MATE du mois dernier. Logo du fournisseur, message texte (quelques absurdités dracut), le même message texte en haute résolution - le système recherche différents modes vidéo et ainsi de suite, logo du fournisseur - juste un bref scintillement, démarrage du texte avec des messages systemd et ainsi de suite, bureau, scène , respirer, applaudir.

Mauvaises polices, l'icône sans fil cachée dans le menu utilisateur, vous devez donc perdre un clic supplémentaire pour obtenir quelque chose qui est visible et évident dans tous les autres systèmes d'exploitation. Pas de possibilité de créer de nouveaux fichiers dans le gestionnaire de fichiers via un clic droit, pas de boutons fenêtre min/max, 2020 appelle, il veut récupérer son interface graphique. Honnêtement, si je ne me souciais pas de vous, l'examen se serait terminé tout à l'heure.

Et il semble que Fedora propose désormais également des bordures alpha dans les captures d'écran. Je ne veux pas.

Fichiers :notez que la bordure supérieure n'est pas comme le reste - une partie de la plus triste de Linux. Ces splendides couleurs vives. Si je voulais me déprimer, je pouvais simplement regarder les informations.

Mise en réseau

Pas bon. Sans fil, d'accord. Bluetooth, tout à fait décent - l'ordinateur portable et le téléphone se sont couplés automatiquement, car le téléphone avait l'adresse MAC enregistrée et il a lancé la connexion. Partage de samba - pas du tout ! Tout d'abord, je pensais que c'était parce que j'utilisais le nom d'hôte plutôt que l'adresse IP. Mais alors, cela n'a pas fonctionné non plus. J'essayais de me connecter à un hôte Windows 10, il ne devrait donc pas y avoir de problèmes avec les versions du protocole Samba ou quoi que ce soit. Même ainsi, j'ai essayé de changer à la fois la version du client mix/max et celle du serveur dans le fichier /etc/samba/smb.conf, mais rien n'y fait. De même, mon imprimante Samba n'a pas été détectée.

Ici, des bordures plus petites et égales. Comme c'est cohérent.

Le contraste de la police est tout simplement horrible pour les yeux.


Lecture multimédia

D'ACCORD. Un exercice de case à cocher vraiment. Vidéos, thème sombre codé en dur. MP3, HD, fonctionne bien.

Prise en charge des smartphones

Je n'ai essayé qu'Android. Il a fallu près de deux minutes pour que le téléphone se monte et s'affiche dans Fichiers.

Ergonomie

J'ai déjà mentionné tout un tas de sérieux problèmes d'utilisabilité. C'est Gnome, et rien de nouveau. Mais alors, certains des problèmes ne cessent tout simplement pas de m'étonner. Voici, Firefox sans barre de titre - où les boutons min/max devraient être, ou au moins l'option du clic droit pour invoquer ces deux fonctions. Par conséquent, dans Fedora 32, et nous l'avons vu dans les versions précédentes, vous ne pouvez tout simplement pas minimiser le navigateur par des moyens normaux. Et si vous dites raccourci clavier, alors 99,99 % des utilisateurs d'ordinateurs saluent vos compétences spéciales en l33t.

Comme diraient les Italiens :dove min ?

Performances jusqu'à présent

Gnome 3.36 est plus vif, mais vous obtenez toujours des blocages occasionnels et le curseur de la souris est en retard - comme lorsque vous recherchez une application via le menu. Dans l'ensemble, le mouvement de la souris est beaucoup plus fluide et le bureau est plus réactif, mais les problèmes de blocage intermittent ne sont pas ignorables.

Autres trucs

Comme je ne pouvais pas Samba, j'ai essayé de copier des fichiers sur l'un des volumes internes. Vous ne pouvez pas le faire dans Fichiers.

Installation - super frustrante

Pensez à n'importe quel document légal que vous avez signé, à n'importe quel contrat. À quoi cela ressemble-t-il? Texte, texte, et puis, en bas, vous signez. Cette dernière pièce est l'endroit où vous acceptez ce que vous venez de lire. Dans Fedora, le bouton OK, quel que soit son libellé, se trouve dans le coin supérieur gauche, contrairement à toute logique de flux d'informations. Depuis Fedora 18, nous avons ce truc.

Si cela ne suffisait pas, l'étape de partitionnement est alambiquée et lente. J'ai décidé d'aller avec Blivet. Sans que je touche à quoi que ce soit, le système m'a dit que le programme d'installation ne répondait pas, et si je voulais forcer à quitter ou attendre.

Une fois que vous y êtes, des tonnes d'espace vide. Les informations de partition sont affichées, sans étiquettes, dans les 20 % de gauche de la "table de partition" - avec autant d'espace inutilisé. Lorsque vous souhaitez sélectionner une partition, l'interface graphique attend environ deux ou trois secondes avant de sélectionner l'entrée réelle. Une fois que vous avez effectué une modification - comme le format ou le point de montage, il attend encore 30 à 40 secondes avant de renoncer au contrôle. Frapper Terminé se bloque à nouveau - plus d'invites indiquant que le programme d'installation a été gelé.

Espaces vides, pourquoi Tuxing ?

Ensuite, il y a eu une erreur de configuration avec mes partitions. En regardant les détails - je n'ai pas spécifié le point de montage /boot/efi. Pourquoi la distribution ne peut-elle pas le comprendre par elle-même ? Quoi qu'il en soit, Blivet ne vous indique pas si vous avez sélectionné l'option de formatage pour une partition ou non. Les entrées /boot/efi et root (/) semblent identiques.

Un si beau paragraphe lisible.

Différence entre /boot/efi et /? Vaste. Visible? Non.

Appuyez sur Terminé, attendez, plus d'erreurs de configuration. Il s'avère que j'ai monté certaines des partitions internes - parce que je ne pouvais pas utiliser Samba, et maintenant le programme d'installation se plaignait que ces partitions étaient utilisées. On s'en fout? Je ne les utilise pas pour Fedora. Pire encore, pourquoi ne pas me dire tous ces problèmes d'un coup, pourquoi la méthode au coup par coup ? Et pourquoi attendre avec les erreurs jusqu'à ce que je sois revenu à l'écran principal ? Ajoutez à cela la lenteur de la réponse de l'installateur, et vous pouvez imaginer mon niveau de tension artérielle.

L'installation a alors commencé. Juste une barre de progression avec des pourcentages, rien d'extraordinaire, pas de graphiques. Il n'y a aucune raison pour une fenêtre d'installation en plein écran pour cela, mais c'est ce que vous obtenez.

Pixels abandonnés, je suppose que nous connaissons le score.

Après l'installation

Menu GRUB, éclaboussure du fournisseur, bureau mais gelé, retour à l'éclaboussure du fournisseur, première étape de configuration de l'utilisateur qui inclut également des comptes en ligne si vous le souhaitez, services de localisation facultatifs (sur un bureau, ironie) et signalement automatique des problèmes, puis enfin, le bureau utilisable - et quand je dis utilisable, je veux dire quelque peu, car nous devons le personnaliser fortement. Mais ensuite, les paramètres sans fil ont été conservés, et la langue et le clavier sont correctement définis, et il n'y a pas de régionalisation. Une autre chose importante - Samba fonctionne réellement dans le système installé... Allez comprendre.

Fedora 32 a démarré avec le swap configuré - même si je ne l'ai pas spécifié - c'était un problème dans le passé. Mais alors, s'il peut détecter automatiquement le swap et le configurer, pourquoi pas /boot/efi ? Exactement. Le système a immédiatement téléchargé près de 1 Go de mises à jour, ce qui rend le système peu utilisable au cours des premières minutes. Le moniteur système affiche désormais également les données mises en cache - un champ qui n'a aucune signification et pertinence pour quiconque n'est pas un technicien.

Rendre Fedora 32 utilisable

C'était ma première commande de la journée. Nous aurons également un article complet à ce sujet. En gros, c'est ce que j'ai fait. Gnome Tweaks, extensions Gnome, Dash to Panel, ajouter des boutons de fenêtre, ajouter des polices Ubuntu, ajouter de nouvelles icônes, changer l'anti-aliasing en niveaux de gris en sous-pixel (aucune idée pourquoi ce n'est pas la valeur par défaut en 2020) et respirer. Il y avait quelques problèmes - vous devez activer les extensions pour que les extensions fonctionnent (début), mais vous avez d'abord besoin de Gnome Tweaks, donc si vous ne l'installez pas, même si vous activez certaines extensions via le site officiel, elles ne le feront pas. travail. Si vous ne pouvez pas suivre le flux du dernier paragraphe, ce n'est pas ma faute.

Extension activée, mais comme vous pouvez le constater, les activités et le panneau supérieur ne se sont pas transformés en dock.

Vous devez d'abord activer les extensions (une bascule globale) via Gnome Tweaks ; plus de clics de souris inutiles.

Retrouver ma santé mentale et mon efficacité.

Polices par défaut :pâles, fines, non, non.

Tout comme ce que je vous ai montré dans mes récentes critiques de SparkyLinux et Xubuntu 20.04, il ne faut pas grand-chose pour transformer une ligne de base fade, ennuyeuse et inefficace en quelque chose d'attrayant, amusant et productif. Hélas, sans l'utilisateur final à l'esprit, le bureau Linux est coincé dans sa propre boucle auto-entretenue de création d'outils pour les développeurs par des développeurs sans aucune considération pour l'esthétique ou l'ergonomie.

Remarquez la couleur et le contraste des fichiers maintenant, par opposition à la première prise de vue en direct. Non seulement c'est plus beau par un parsec, mais c'est aussi plus accessible et utilisable, car les polices sont plus propres, plus nettes, plus sombres.

La fonctionnalité de fond d'écran a finalement été corrigée - vous pouvez ajouter des images à partir d'emplacements aléatoires. Dans le passé, cela était codé en dur dans les fichiers jpg du dossier Images. Maintenant, vous pouvez sélectionner n'importe quel dossier que vous aimez. Bien.

Et un bureau qui peut être utilisé :

Gestion et mises à jour des packages

Le logiciel n'est tout simplement pas amusant. Je n'ai tout simplement trouvé aucune raison de l'utiliser, que ce soit. C'est aussi buggé. Si vous l'utilisez pour mettre à jour le système, vous perdez du temps. Si vous activez les référentiels tiers sur la ligne de commande, par exemple :RPM Fusion, il vous invite toujours à les activer. Buggy, je ne veux pas.

Dépôts tiers déjà en action.

Applications

L'ISO de Fedora n'est pas géant - 1,8 Go, et il ne contient pas trop. Fonctionnel mais pas très excitant. Firefox, LibreOffice, Rhythmbox (qui n'est pas par défaut pour la musique, donc je me demande pourquoi il est là), Cheese, Boxes, quelques autres applications et utilitaires, et c'est à peu près tout.

Extras

Bien sûr, après ma belle et jolie personnalisation, les choses vont beaucoup mieux :

Stabilité, problèmes

Pas bon. Ce n'était pas du tout une distribution stable. J'ai mentionné les problèmes de performances, et nous en reparlerons bientôt. Maintenant, à un moment donné, j'ai remarqué que les fenêtres ne seraient pas vraiment maximisées, ou plutôt qu'elles le feraient, mais qu'elles resteraient transparentes à 80-90%. Vraiment étrange. Certaines fenêtres mais pas toutes.

Il ne s'agit pas d'un instantané d'animation transitoire ; le gestionnaire de fichiers est pleinement utilisable dans cet état. Je suppose que Wayland et Gnome Shell ont des problèmes.

Firefox a également refusé de minimiser - il revenait, puis il s'est rapidement écrasé. Essayer d'accéder au menu utilisateur entraînerait le blocage de Gnome Shell. J'en ai eu trois ou quatre en l'espace d'environ une demi-heure. Je me suis ensuite déconnecté et je suis passé de Wayland à X Org, et les choses se sont considérablement améliorées. Une interface plus propre et plus rapide, moins de bugs visuels et de problèmes, plus de fantômes de transparence. Les plantages de Gnome Shell subsistent cependant.

gnome-shell[7660] :erreur de segmentation à 0 ip 00007f0cdd86aada sp 00007fff932162c0 erreur 4 dans libst-1.0.so[7f0cdd844000+50000]

Après m'être réveillé de la suspension, je rencontrais des oops du noyau - un problème récurrent pour CentOS et Fedora depuis toujours, et qui n'a pas été résolu. Il sera probablement résolu à la manière classique des ordinateurs de bureau Linux - ignoré jusqu'à ce que mon ordinateur portable devienne inutile.

Oups, je l'ai encore fait.

Le passage de Wayland à X Org s'est traduit par une meilleure expérience globale, notamment une plus grande réactivité, une utilisation réduite des ressources système et une plus grande stabilité. Cela fait un moment que Wayland a été conçu, et il n'est toujours pas à la hauteur de la tâche. Comme la plupart des technologies conçues à l'ère "agile", c'est une boule de roulement assez bonne, et elle ne sera probablement jamais terminée d'une manière cohérente et complète. Je suis totalement consterné que le code bogué soit autorisé dans les logiciels destinés aux utilisateurs. Mais ensuite, cette tendance sévit dans l'ensemble de l'industrie du logiciel, et elle empire de jour en jour.

Utilisation des ressources, performances

Au repos, vous obtenez 1,3 Go de RAM utilisée, 4 à 5 % de CPU en moyenne. Plus fluide et réactif que les Fedoras du passé, mais si vous commencez à faire un tas de choses en parallèle, l'expérience se dégrade rapidement. Les bureaux Xfce et Plasma typiques sont beaucoup plus efficaces et sensiblement plus rapides. C'est une grande amélioration, mais toujours pas suffisante.

Autonomie de la batterie

À pleine luminosité, utilisation légère, la batterie (à 60 % de sa capacité d'origine totale) ne donne que 90 minutes. Cela se traduirait donc par 150 minutes pour une nouvelle cellule, ajoutez environ une demi-heure pour la luminosité, et vous obtenez trois heures et un peu. Certainement moins que ce que la plupart des ordinateurs de bureau Xfce et Plasma offrent. Pire encore, ce n'est pas aussi bon que ce que Fedora 31 a fait - mais je suppose que cela a à voir avec les modifications du noyau. De plus, la gestion de l'alimentation n'est pas agressive. Vous n'obtenez pas d'atténuation automatique ou similaire, par exemple.

Conclusion

Parfois, souvent, plus fréquemment que jamais, je me demande pourquoi je m'en donne la peine. Je refuse d'être inefficace. Le temps est précieux. Pourquoi est-ce que je le passe à faire des choses pas amusantes alors que je pourrais faire des choses agréables et productives ? Il est peut-être temps d'arrêter Linux. 'C'était une super balade et tout ça, mais je n'arrêtais pas d'être ramené à 2005, et je ne veux tout simplement pas ça.

Dans l'ensemble, je me suis bien amusé avec Fedoras 29-31. Ici, pas du tout. Fedora 32 est moins capable que son prédécesseur, presque à tous les niveaux. La fonctionnalité de base est tout simplement ... moins. Ce n'est pas bien. Il y a bien sûr de belles choses ici, comme dans toute distribution, mais elles ne peuvent pas compenser le raz-de-marée de régressions et de problèmes. Fedora 32 n'était pas assez stable pour moi, j'ai dû faire des modifications importantes pour le rendre utilisable, et si la réactivité est meilleure qu'avant, l'autonomie de la batterie en souffre, et il y a des plantages au cœur du système.

Maintenant, vous ne pouvez pas vraiment rester longtemps sur Fedora 31, car sa durée de vie est assez courte. Il n'y a donc pas de choix ici, en soi. Si vous aimez Fedora, vous l'utiliserez, et c'est tout. Mais si vous recherchez une distribution de bureau, je ne peux en aucun cas le recommander. Si vous voulez Red Hat, vous pouvez essayer le CentOS 8 plutôt astucieux à la place. Si vous ne vous en souciez pas, il existe des options plus viables. Sur une note super triste, Dedoimedo est sorti.


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