Si vous vous souvenez, il y a plusieurs semaines, j'ai passé en revue AlmaLinux. C'était un court article, suivant de près une entreprise assez similaire avec Rocky Linux. Maintenant, la raison même pour laquelle j'ai décidé de mettre autant l'accent sur ces deux distributions est l'EOL prématurée de CentOS 8. À la suite de l'annonce de CentOS, Rocky est né, conçu pour devenir un successeur spirituel et matériel de l'ancien - un système communautaire-entreprise avec un binaire compatible avec les versions RHEL en amont.
Cela a déclenché une avalanche de curiosité de ma part, et j'ai commencé - avec quelques bonnes recommandations des lecteurs - à explorer d'autres distributions dans ce domaine. AlmaLinux est l'un de ces efforts, et il est resté largement ignoré, bien que techniquement, il soit censé offrir le même type d'expérience et de support à long terme. En effet, mes premiers essais étaient plutôt prometteurs. Maintenant, je veux voir comment Alma va se comporter sur mon IdeaPad 3, une boîte de test assez récente. Il s'agit d'un ordinateur portable moderne de milieu de gamme 2020, avec processeur AMD, carte graphique Vega 8 et stockage NVMe. Triple démarrage, avec Windows 11 Dev Build également dans l'équation. Alors commençons.
Installation
J'ai démarré l'image de 9 Go, aucun problème. Partitionnement - pas joli, car le programme d'installation a cette disposition anti-ergonomique, vue pour la première fois dans Fedora 18, mais cela a bien fonctionné. Cependant, le système s'est plaint de l'absence d'échange - qui n'existe tout simplement pas depuis les précédentes installations Linux sur cette machine. Tous les autres, jusqu'à présent, ont configuré automatiquement un fichier d'échange par eux-mêmes. Cependant, il s'agissait d'un avertissement, pas d'une erreur.
Tout comme avec Rocky et ma précédente configuration Alma, j'ai choisi le pack Workstation plus des applications supplémentaires, et environ vingt minutes plus tard, l'installation était terminée. Un peu longue, mais alors, l'image est aussi assez grande. La configuration de démarrage fonctionne bien. Les deux autres systèmes - Windows et Ubuntu - se lancent sans problème.
Et puis... des problèmes !
Dès que je me suis connecté au bureau, j'ai rencontré un gros problème. Je n'ai pas pu me connecter au Wireless. Plus précisément, la fonctionnalité sans fil était "là", les pilotes étaient chargés et tout ça, mais le système ne pouvait pas allumer l'appareil. Le matériel en question est une carte Atheros QCA6174.
Le dépannage n'est pas facile, car vous avez besoin d'une certaine connectivité Internet, et cela implique une machine différente, si vous n'avez pas accès via Ethernet. Après quelques jonglages, j'ai pu résoudre le problème et retrouver la connectivité sans fil. J'en parlerai plus en détail dans un tutoriel dédié.
Maintenant, un mini-diatribe. Ce problème est un autre exemple de prise en charge matérielle médiocre dans de nombreuses distributions. Bien que Linux fasse un travail assez décent en fournissant une capacité de démarrage et d'exécution générique plutôt généreuse sur de nombreuses plates-formes, les problèmes surgissent souvent de manière fragmentaire.
Par exemple, il y a longtemps, mon T400 avait des problèmes avec les graphiques et la souris. L'IdeaPad G50 avait des problèmes avec la carte réseau Realtek. L'ancien eeePC Asus avait des problèmes de luminosité et de contrôle du ventilateur. Maintenant, cet IdeaPad est un autre kit affecté, avec encore une fois des problèmes sans fil.
Lire autour, ce n'est pas un problème nouveau. Il y a des rapports de bugzilla partout, pour toutes sortes de distributions, de Gentoo via Ubuntu à toute la famille Red Hat, remontant à des années et des années. Presque toujours dans ce genre de cas, les problèmes disparaissent simplement lorsque le matériel disparaît, mais ils ne sont jamais vraiment résolus. Oui, vous pouvez argumenter sur des trucs propriétaires, mauvais, etc. Cela n'a pas d'importance. Si un système démarre, il devrait fonctionner correctement. S'il ne peut pas prendre en charge correctement le matériel en question, il ne devrait pas simplement démarrer avec plaisir. Il doit avertir l'utilisateur afin qu'il puisse envisager d'autres options ou essayer de trouver une solution AVANT de valider le système.
J'étais un peu consterné par le snafu sans fil. Après tout, j'ai l'intention d'essayer de créer une configuration de bureau parfaite, comme je l'ai fait avec CentOS à l'époque, et plus récemment avec Rocky Linux. C'est difficile de faire ça quand on est bloqué à la première étape. Maintenant, veuillez noter que ce problème Atheros affecte toute la gamme de systèmes compatibles RHEL8. Mais alors, ce sont des distributions de serveur, donc ...
Quoi qu'il en soit, déchaînez-vous. Trions la distribution.
Personnalisation
J'ai suivi mes propres guides - le mélange habituel de réglages Gnome, Fedora et CentOS. Sans me répéter, voici la courte liste des choses que j'ai essayées au cours de la première heure environ, après quoi j'ai pu me détendre et profiter de la distribution.
- Ajouter des dépôts RPM Fusion gratuits et non libres.
- Installez Gnome Tweaks.
- Ajouter (ou plutôt afficher) des boutons Windows.
- Modifier la mise à l'échelle de la police/de l'affichage :plus d'informations à ce sujet sous peu.
- Installez l'extension Dash to Panel, j'ai donc un panneau permanent avec des raccourcis d'icônes.
- Installer un nouveau thème d'icônes - Le Capitaine.
- Installez un logiciel supplémentaire.
Mise à l'échelle HD
Comme je l'ai expliqué dans mon récent guide de mise à l'échelle Gnome &HD, j'ai essayé à la fois la mise à l'échelle fractionnaire expérimentale et la mise à l'échelle des polices. L'écran 14 pouces de l'IdeaPad a une résolution de 1920 x 1080 pixels, ce qui rend les choses trop petites pour être visualisées avec le zoom natif à 100 %. Dans différents systèmes et distributions, j'ai essayé différents niveaux de mise à l'échelle, pour voir quel type de résultats j'obtiens. Windows 10 est d'accord avec 100-150%, avec Windows 11 fonctionnant mieux sans zoom. Diverses distributions Plasma gèrent 137,5% de mieux - le seul environnement de bureau avec une mise à l'échelle fractionnaire appropriée. Avec Gnome, je n'ai trouvé aucun paramètre spécifique qui fonctionne parfaitement. Cela dépend des paramètres d'indication de distribution et d'anticrénelage, des polices, etc.
Avec AlmaLinux, j'ai trouvé que le facteur de zoom de 125 % fonctionnait correctement, mais pas dans tous les cas. De nombreuses applications avaient des polices floues en conséquence. D'autre part, la mise à l'échelle des polices définie sur 1,25 offrait de bons résultats, nets et clairs. J'ai décidé d'utiliser cette configuration. Je n'ai pas eu besoin de changer la famille de polices. Les nuances de gris et RVB semblent offrir des résultats assez décents. Je trouve le manque de cohérence troublant - il n'y a tout simplement pas de règle pour toutes ces différentes distributions que vous pouvez toujours utiliser, avec les mêmes attentes et résultats. Toujours une aventure.
Logiciel, utilisation quotidienne
Avec les dépôts supplémentaires en place, j'ai pu récupérer de nouvelles applications, comme VLC, Steam ou GIMP. Très vite, le bureau a semblé assez présentable et très utile aussi. J'aime la palette de couleurs vives et joyeuses d'Alma. Gnome n'est pas moche, et avec le bon ensemble de réglages ergonomiques nécessaires en place, il peut regarder et se comporter comme il se doit. C'est dommage qu'il faille se donner tant de mal pour activer les fonctions de base.
Je n'ai pas pu me connecter immédiatement à NTFS - j'ai dû installer les bibliothèques nécessaires. Pour une raison quelconque, Alma a rencontré un problème à ce stade et a signalé 404 pour tous les miroirs répertoriés. J'ai ensuite exécuté la mise à niveau dnf et les choses se sont arrangées. Je ne sais pas pourquoi cela s'est produit. Pour une raison quelconque, les index du référentiel se sont désynchronisés.
Erreur :Erreur lors du téléchargement des packages :
Impossible de télécharger les packages/n/ntfsprogs-2017.3.23-11.el8.x86_64.rpm :tous les miroirs ont été essayés
Performance, réactivité
La séquence de démarrage n'est pas la plus rapide - environ 15 secondes. Sur cette machine, c'est le haut de gamme des résultats. Le bureau est assez rapide. Je n'ai rencontré aucune lenteur, blocage ou blocage, ce qui peut parfois arriver sur le bureau Gnome, en particulier lorsque vous recherchez des applications ou des documents.
L'utilisation des ressources est presque identique à Fedora 33. L'utilisation de la mémoire est d'environ 1,4 Go en veille et le processeur tourne à environ 1,5 %. Dans l'ensemble, les chiffres s'alignent, mais j'ai l'impression qu'AlmaLinux est un peu plus réactif, en particulier parce que le menu système et la recherche s'affichent de manière fluide.
Autonomie de la batterie
C'est là que nous voyons une grande différence par rapport à Fedora 33. Avec une utilisation légère à modérée et une luminosité de 50 %, l'ordinateur portable a rapporté environ 3,5 à 4 heures de jus. Cela se traduit par environ 4,5 heures pour une utilisation légère. Fedora 33 peut faire environ 50 % de plus. Cela pourrait être toute l'optimisation qui a été apportée aux noyaux les plus récents, et si c'est le cas, c'est génial. Maintenant, je dois explorer cela davantage, mais pour le moment, voici où nous en sommes.
Conclusion
Dans l'ensemble, mon expérience AlmaLinux 8.4 sur l'IdeaPad 3 s'est bien déroulée. Très bien étant donné qu'il s'agit d'un appareil relativement nouveau, avec du matériel relativement nouveau (pas innit, guv), plus le fait qu'AlmaLinux 8 est une distribution serveur conservatrice avec un noyau un peu plus ancien. À cet égard, j'ai eu une bonne expérience, rapide et stable. Vitesse solide, pas d'erreurs, joli look. Très bureautique, très accessible. Triple démarrage, aucun problème et tout ça.
Cependant, le problème de la carte sans fil peut être un facteur décisif pour beaucoup. Devoir personnaliser le système est aussi délicat, l'ergonomie et tout ça. Mais, à la fin de la journée, j'avais un système très élégant et fonctionnel, et maintenant je peux me concentrer sur quelques ajustements et tests supplémentaires. Puis-je appeler ceci :Comment transformer AlmaLinux en un bureau parfait ? Eh bien, presque. C'est un bon début prometteur. Maintenant, du point de vue de la convivialité pure, ce n'est pas ça, mais ce n'est pas non plus un ordinateur de bureau en soi, ce qui explique mon attitude déchiqueteuse et indulgente. Vaut vraiment la peine d'être exploré, et restez à l'écoute pour plus de plaisir et de nerdologie.